Faisant le constat d’une poursuite de l’artificialisation des sols au détriment de l’agriculture, la Cour reprend des chiffres et des explications connus : 596.000 hectares en dix ans concernés par le phénomène, dû principalement à l’étalement urbain couplé au développement des transports et des infrastructures, et à un prix du foncier agricole comparativement plus faible en France que dans d’autres pays européens. Inégalement répartie sur le territoire, l’artificialisation est particulièrement préjudiciable à l’agriculture périurbaine, à un moment où les filières de proximité sont très…
