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Ce que la résilience n’est pas, ce qu’on veut lui faire dire

Résumé d’éditeur

Concept à la mode, la résilience s’impose désormais tant dans les recherches académiques que dans
les pratiques gestionnaires. La polysémie du terme nourrit de nombreux débats sur son utilisation et
sa pertinence heuristique et opérationnelle. L’objet de cet article n’est pas de trancher dans ces
débats mais de montrer, à partir d’un état de l’art pluridisciplinaire, qu’il y a incompatibilités entre
certaines acceptions du terme. Ces incompatibilités soulèvent des questions théoriques, qui
conduisent d’ailleurs certains chercheurs, en particulier en dehors de la cindynique, à rejeter
l’utilisation du terme. L’analyse du concept fait également émerger des écueils méthodologiques. Ces
derniers sont manifestes lorsque l’on cherche à traduire la théorie en termes opérationnels. La
résilience apparaît en effet comme une réponse prometteuse aux difficultés récurrentes rencontrées
dans la gestion du risque. Or, elle ne les résout que partiellement et en suscite de nouvelles. Enfin, sa
mise en œuvre comporte des risques éthiques et politiques. L’injonction à la résilience qui semble
s’imposer jusqu’à l’échelon international, implique en effet un certain nombre de présupposés
moraux et idéologiques, qui ne sont pas toujours clairement énoncés mais qui posent problème.

 

Gestion

Type : bibliographie

Créée le : 29/03/2022

Cote : POP3284