Le fruit du regroupement de trois communautés de communes
Inter-Caux-Vexin est un territoire qui a connu, début 2017, un changement institutionnel majeur. Au 1er janvier 2017, la nouvelle intercommunalité s'est constituée sur le périmètre de l’ancien Pays entre Seine et Bray, qui regroupait trois communautés de communes : Portes Nord-Ouest de Rouen, Moulin d'Ecalles et Plateau de Martainville. Quatre communes (Bosc le Hard, Grigneuseville, Beaumont le Hareng, Cottevrard), appartenant précédemment à la Communauté de Communes du Bosc d’Eawy, sont venues rejoindre ce territoire nouvellement constitué.
La communauté de communes Inter-Caux-Vexin dans son environnement - Source AURBSE 2017
Issu de la loi NOTRe du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, ce regroupement répond à la nécessité de mutualiser les compétences des communes et intercommunalités et d'améliorer à terme le service rendu aux habitants. Cette nouvelle intercommunalité reprend notamment les compétences exercées par l’ancien Pays entre Seine et Bray et les EPCI qui le constituaient en matière d’aménagement du territoire, ainsi que le développement économique (la gestion et l’aménagement des zones d’activités et la promotion du tourisme), l’accueil des gens du voyage ou encore la collecte et le traitement des déchets.
Dans ce cadre, elle poursuit notamment la procédure d’élaboration du PLUi (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) lancé sur le territoire du pôle de Martainville, définissant les objectifs et les règles de l'urbanisation à venir.
L’agence travaille en lien avec la collectivité qu'elle accompagne sur l’analyse du potentiel foncier de certaines communes engagées dans des révisions ou modifications en cours ou à venir, de leurs documents d'urbanisme.
Un état des lieux chiffré du territoire
La création de ce nouvel EPCI est l'occasion pour l'agence d'observer en dynamique les évolutions des communes de ce territoire à partir d'indicateurs clés. L'infolio #10 restitue un diagnostic réalisé à l'aide de données publiques mais également de la mobilisation des bases de données produites par l'agence d'urbanisme : mode d'usage de l'espace, travail sur l'accessibilité des gare périurbaines etc.
Infolio #10 AURBSE, pp. 5-6, décembre 2017
Cette première analyse permet de tirer quelques enseignements et enjeux à venir pour la communauté de communes Inter-Caux-Vexin :
L’accompagnement du vieillissement de la population : bien que plus jeune, ce territoire vieillit plus rapidement que les territoires de référence, en particulier dans la première couronne, la plus proche du territoire de la Métropole.
La diversification et l’adaptation du parc de logements, pour l’instant essentiellement constitué de maisons individuelles occupées par leurs propriétaires.
Le maintien d’un certain équilibre social au sein du territoire : la première couronne, où l’immobilier est plus onéreux, accueille et attire les ménages les plus aisés, tandis que les ménages les plus pauvres s’éloignent.
Une gestion économe de l’espace, en limitant notamment sa consommation par l’habitat individuel peu dense, essentielle pour préserver les terres cultivées, et ainsi maintenir l’emploi agricole et productif.
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