Entre 2009 et 2013, les enquêtes « Cadre de vie et sécurité » (CVS) ont permis d’interroger près de 6 000 usagers des transports en commun qui utilisent exclusivement ce mode de déplacement, n’ayant pas d’autres options pour se déplacer (usagers dits « captifs »). Les analyses suggèrent que les usagers captifs sont relativement plus nombreux à se sentir rarement en sécurité dans ce contexte, par rapport aux usagers qui utilisent volontairement les transports en commun. Ces perceptions changent notamment selon les caractéristiques individuelles (sexe, âge, situation professionnelle, niveau de vie) et la fréquence d’utilisation des transports. Les usagers captifs se trouvent ainsi dans une situation problématique, car ils se sentent moins en sécurité dans cet environnement et peuvent difficilement utiliser un autre mode de transport. [Résumé d’auteur]
Créé le 04 mars 2019
Auteur(s): France. observatoire national de la delinquance et des reponses penales
Périodique: La note. (fra).
ONDRP , 2019
- N°33, fév. 2019.- 4 p.
